
De gauche à droite : Georges Barriol (Vice-Président du Conseil général du Rhône), Alain Lagarde ( Président de la Fédération du Rhône pour la pêche et la protection du milieu aquatique), Paul Minssieux (Président du Comité de rivière du Garon), Jean-François Carenco (Préfet coordonnateur de bassin Rhône Méditerranée), Jean-Charles Kohlhaas (Conseiller Régional Rhône-Alpes), Nicolas Chantepy (Délégué régional Rhône-Alpes de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse).

1ER OBJECTIF : AMELIORER LA QUALITE DES EAUX.
L’Europe a demandé à chacun de ses Etats membres d’atteindre le bon état qualitatif de ses eaux superficielles et souterraines. Cette obligation a été transcrite dans le SDAGE (Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux) du bassin Rhône Méditerranée. Ainsi, les pollutions impactant le Garon et ses affluents devront être maîtrisées d’ici 2015.
Les études menées dans le cadre de la préparation de ce second Contrat ont montré que notre ressource en eau est polluée par le phosphore et par les pesticides.
Pour combattre les pollutions par le phosphore, l’amélioration des systèmes d’assainissement collectifs et la mise aux normes des systèmes d’assainissement non collectifs se poursuivront avec les communes et les structures en charge de l’assainissement.
Afin de rendre aux milieux des eaux propres, des stations d’épuration devraient voir le jour sur les communes de :
- Saint-Martin-en-Haut,
- Saint-Maurice-sur-Dargoire,
- Saint-Didier-sous-Riverie,
- Saint-Sorlin,
- aux hameaux Bruyère à Messimy et Marjon à Soucieu-en-Jarrest.
Pour lutter contre les pollutions diffuses, dont celles liées aux pesticides, l’équipe du SMAGGA sera renforcée d’ici quelques semaines par l’arrivée d’un ingénieur en charge du volet « Qualité de l’eau ». Ses missions consisteront à rencontrer les particuliers, collectivités et professionnels, notamment pour leur proposer des solutions alternatives aux pesticides.
Plusieurs communes comme Chaponost, Rontalon et Saint-Genis-Laval, se sont déjà engagées dans cette démarche vertueuse.
Grigny devrait le faire prochainement,
Quant aux communes de Messimy et Taluyers, elles ont également signé ce 1er juillet 2013 la charte régionale d’entretien des espaces publics « objectif zéro pesticide dans nos villes et villages ».
L’Europe a demandé à chacun de ses Etats membres d’atteindre le bon état qualitatif de ses eaux superficielles et souterraines. Cette obligation a été transcrite dans le SDAGE (Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux) du bassin Rhône Méditerranée. Ainsi, les pollutions impactant le Garon et ses affluents devront être maîtrisées d’ici 2015.
Les études menées dans le cadre de la préparation de ce second Contrat ont montré que notre ressource en eau est polluée par le phosphore et par les pesticides.
Pour combattre les pollutions par le phosphore, l’amélioration des systèmes d’assainissement collectifs et la mise aux normes des systèmes d’assainissement non collectifs se poursuivront avec les communes et les structures en charge de l’assainissement.
Afin de rendre aux milieux des eaux propres, des stations d’épuration devraient voir le jour sur les communes de :
- Saint-Martin-en-Haut,
- Saint-Maurice-sur-Dargoire,
- Saint-Didier-sous-Riverie,
- Saint-Sorlin,
- aux hameaux Bruyère à Messimy et Marjon à Soucieu-en-Jarrest.
Pour lutter contre les pollutions diffuses, dont celles liées aux pesticides, l’équipe du SMAGGA sera renforcée d’ici quelques semaines par l’arrivée d’un ingénieur en charge du volet « Qualité de l’eau ». Ses missions consisteront à rencontrer les particuliers, collectivités et professionnels, notamment pour leur proposer des solutions alternatives aux pesticides.
Plusieurs communes comme Chaponost, Rontalon et Saint-Genis-Laval, se sont déjà engagées dans cette démarche vertueuse.
Grigny devrait le faire prochainement,
Quant aux communes de Messimy et Taluyers, elles ont également signé ce 1er juillet 2013 la charte régionale d’entretien des espaces publics « objectif zéro pesticide dans nos villes et villages ».

2EME OBJECTIF : AMELIORER LE FONCTIONNEMENT ET LES USAGES DES MILIEUX AQUATIQUES ET DE LA RESSOURCE EN EAU
Eaux superficielles
Depuis 2001 l’entretien des berges des 130 km de rivières du bassin versant est assuré par le SMAGGA avec l’appui d’une brigade de rivière financée majoritairement par le Département. Cet entretien se poursuivra pendant toute la durée du second Contrat de rivière grâce à un plan de gestion établi en fonction des zones à enjeux.
La faune piscicole est un très bon indicateur de la santé d’un cours d’eau. Pour permettre notamment à la truite Fario de recoloniser les rivières, la restauration de la continuité écologique se poursuivra. Celle-ci consistera :
- à effacer des seuils actuellement infranchissables pour les espèces aquatiques, comme cela s’est fait de façon efficace en octobre dernier sur l’Artilla à Rontalon,
- et là où ce n’est pas possible, à mettre en place des dispositifs de franchissement
soit au total une vingtaine de sites requalifiés.
Eaux souterraines
Avec 5 millions de m3 prélevés par an, la nappe du Garon est aujourd’hui en limite de surexploitation. Pour préserver la ressource, des actions avec les syndicats d’eau potables MIMO et SIDESOL seront lancées :
- Installations de débimètres sur les réseaux de distribution pour rechercher les fuites,
- Réhabilitation des réseaux vétustes,
- Renforcement des interconnexions avec la nappe du Rhône, via le syndicat Rhône Sud, pour soulager la nappe du Garon en période de sécheresse.
Eaux superficielles
Depuis 2001 l’entretien des berges des 130 km de rivières du bassin versant est assuré par le SMAGGA avec l’appui d’une brigade de rivière financée majoritairement par le Département. Cet entretien se poursuivra pendant toute la durée du second Contrat de rivière grâce à un plan de gestion établi en fonction des zones à enjeux.
La faune piscicole est un très bon indicateur de la santé d’un cours d’eau. Pour permettre notamment à la truite Fario de recoloniser les rivières, la restauration de la continuité écologique se poursuivra. Celle-ci consistera :
- à effacer des seuils actuellement infranchissables pour les espèces aquatiques, comme cela s’est fait de façon efficace en octobre dernier sur l’Artilla à Rontalon,
- et là où ce n’est pas possible, à mettre en place des dispositifs de franchissement
soit au total une vingtaine de sites requalifiés.
Eaux souterraines
Avec 5 millions de m3 prélevés par an, la nappe du Garon est aujourd’hui en limite de surexploitation. Pour préserver la ressource, des actions avec les syndicats d’eau potables MIMO et SIDESOL seront lancées :
- Installations de débimètres sur les réseaux de distribution pour rechercher les fuites,
- Réhabilitation des réseaux vétustes,
- Renforcement des interconnexions avec la nappe du Rhône, via le syndicat Rhône Sud, pour soulager la nappe du Garon en période de sécheresse.
3EME OBJECTIF : SECURISER LES PERSONNES ET LES BIENS EN PERIODE D’INONDATION
Depuis 2007, un programme de 10 tranches de travaux de protection contre les crues trentennales du Garon a été lancé sur les communes de Brignais, Givors, Grigny et Montagny pour un montant global de 5,5 millions d’euros. 7 tranches sont d’ores et déjà achevées. Une est en cours de réalisation.
Pour compléter ce dispositif de protections, un système de mesures hydrométriques et d’alerte de crues sera opérationnel d’ici fin 2013. Il permettra à la fois de prévenir les populations, mais aussi de capitaliser des informations sur le fonctionnement hydrologique du bassin.
La mise en place d’un PAPI d’intention (Programme d’Actions de Prévention des inondations) permettra :
- d’améliorer la connaissance des phénomènes de crues extrêmes,
- d’analyser le rapport coût/bénéfices de la stratégie de protection contre les crues envisagées par le SMAGGA,
- de perfectionner la gestion de crise en améliorant le volet inondation des Plans Communaux de Sauvegarde,
- de réaliser des diagnostics de vulnérabilité du bâti sur les zones à risque d’inondation.
Depuis 2007, un programme de 10 tranches de travaux de protection contre les crues trentennales du Garon a été lancé sur les communes de Brignais, Givors, Grigny et Montagny pour un montant global de 5,5 millions d’euros. 7 tranches sont d’ores et déjà achevées. Une est en cours de réalisation.
Pour compléter ce dispositif de protections, un système de mesures hydrométriques et d’alerte de crues sera opérationnel d’ici fin 2013. Il permettra à la fois de prévenir les populations, mais aussi de capitaliser des informations sur le fonctionnement hydrologique du bassin.
La mise en place d’un PAPI d’intention (Programme d’Actions de Prévention des inondations) permettra :
- d’améliorer la connaissance des phénomènes de crues extrêmes,
- d’analyser le rapport coût/bénéfices de la stratégie de protection contre les crues envisagées par le SMAGGA,
- de perfectionner la gestion de crise en améliorant le volet inondation des Plans Communaux de Sauvegarde,
- de réaliser des diagnostics de vulnérabilité du bâti sur les zones à risque d’inondation.

4EME OBJECTIF : REHABILITER, PROTEGER ET METTRE EN VALEUR LES MILIEUX AQUATIQUES
Notre territoire regorge de trésors à préserver :
- Le site des carrières de Millery, où la nappe a été mise à l’air libre par l’extraction de matériaux, fera l’objet d’une attention particulière pour la préservation de la nappe et de la biodiversité.
- Espaces remarquables d’un intérêt écologique majeur abritant une faune et une flore spécifiques, les zones humides sont des espaces menacés. En effet, les zones humides ne figurent dans aucun document d’urbanisme et souffrent d’une absence de protection. Leur inventaire permettra de les classer pour mieux les protéger.
Notre territoire regorge de trésors à préserver :
- Le site des carrières de Millery, où la nappe a été mise à l’air libre par l’extraction de matériaux, fera l’objet d’une attention particulière pour la préservation de la nappe et de la biodiversité.
- Espaces remarquables d’un intérêt écologique majeur abritant une faune et une flore spécifiques, les zones humides sont des espaces menacés. En effet, les zones humides ne figurent dans aucun document d’urbanisme et souffrent d’une absence de protection. Leur inventaire permettra de les classer pour mieux les protéger.

5EME OBJECTIF : PERENNISER LA GESTION GLOBALE DE LA RESSOURCE EN EAU
Dans la continuité des actions déjà engagées, les actions de sensibilisation sur le thème de l’eau auprès des élèves de CE2, CM1 et CM2 se poursuivront. Depuis 12 ans, à raison d’une cinquantaine de classes inscrites chaque année, ce sont plus de 15 000 enfants du territoire qui à ce jour ont pu bénéficier de ce programme d’éducation au développement durable.
La conférence « les Entretiens du Garon » se poursuivra. Rappelons que cet événement permet aux aux élus et aux techniciens de prendre connaissance des grandes problématiques du bassin versant, comme ce fut le cas en 2012 à Millery avec une conférence portant sur le thème de la nappe du Garon.
Pour prendre connaissance des outils d’information et de communication proposés par le SMAGGA tout au long de ce second Contrat de rivière, consultez la page téléchargement de ce site.
Dans la continuité des actions déjà engagées, les actions de sensibilisation sur le thème de l’eau auprès des élèves de CE2, CM1 et CM2 se poursuivront. Depuis 12 ans, à raison d’une cinquantaine de classes inscrites chaque année, ce sont plus de 15 000 enfants du territoire qui à ce jour ont pu bénéficier de ce programme d’éducation au développement durable.
La conférence « les Entretiens du Garon » se poursuivra. Rappelons que cet événement permet aux aux élus et aux techniciens de prendre connaissance des grandes problématiques du bassin versant, comme ce fut le cas en 2012 à Millery avec une conférence portant sur le thème de la nappe du Garon.
Pour prendre connaissance des outils d’information et de communication proposés par le SMAGGA tout au long de ce second Contrat de rivière, consultez la page téléchargement de ce site.

Pour en savoir plus, téléchargez le dossier définitif du Second Contrat de rivière du Garon :


