Dans le cadre de la 13ème édition des Entretiens du Garon, le SMAGGA organisait vendredi 6 décembre à Taluyers une conférence sur les zones humides. Destinée aux élus et aux techniciens des collectivités, cette rencontre avait comme objectif d’inciter le public à préserver ces espaces naturels ayant un rôle important dans le fonctionnement du bassin versant.
Au programme de cette matinée, trois intervenants ont présenté les vertus des zones humides. Chrystelle Caton, chargée d’études au Conservatoire d’espaces naturels Rhône Alpes, a expliqué aux 80 personnes présentes le fonctionnement et le rôle de ces zones utiles. « Les zones humides ont un rôle majeur sur le territoire d’un bassin versant. D’un point de vue hydraulique, elles sont de véritables éponges. Elles régulent les écoulements en période de crue. D’un point de vue écologique, se sont des trésors de biodiversité. En France, elles abritent 100 % des amphibiens, 50 % des oiseaux et 30 % des espèces végétales rares », explique la spécialiste.
A cause de l’activité humaine, deux-tiers des zones humides ont disparu en France depuis le début du 20ème siècle. Pour stopper cette hémorragie, le Département du Rhône a effectué leur inventaire. Celui-ci a été exposé par Nicolas Chaverot, Technicien entretien et protection des milieux aquatiques à la Direction de l’Aménagement Durable de la collectivité territorial. « Pour protéger les zones humides, il est indispensable de bien les connaître », affirme-t-il. Sur le territoire du bassin versant, le Département en a dénombré 232. Situé à Taluyers, le Marais de Morlin fait partie des 2 derniers marais du département du Rhône. Pour le protéger, il a été identifié à l’inventaire des ENS (Espaces Naturels Sensibles) du Département à travers l’inscription du site des landes de Montagny dont il fait partie.
Venue exposer cette démarche d’inventaire, la commune Saint-Maurice-sur-Dargoire est la première commune du bassin versant à avoir intégré les zones humides à son PLU (Plan Local d’Urbanisme). « Lors de violents épisodes pluvieux, des ruissellements provoquent de fortes érosions des terres, notamment à l’aval du bourg », souligne Max Ollagnier, délégué du SMAGGA pour la commune. « En préservant les zones humides, nous nous donnons les moyens de lutter contre ces phénomène naturels », poursuit Max Ollagnier.
Après ces trois interventions, élus et techniciens ont chaussé leur paire de bottes pour se rendre aux 2 visites prévues dans le cadre de cette conférence. Le premier groupe s’est ainsi rendu à Chassagny sur le site de la prairie de la Vaure alors que le second groupe prenait la direction du Marais de Morlin. Guidés par les deux agriculteurs en charge de l’entretien des prairies, les conférenciers ont pu découvrir le fonctionnement de ces deux havres de paix remarquables.
Au programme de cette matinée, trois intervenants ont présenté les vertus des zones humides. Chrystelle Caton, chargée d’études au Conservatoire d’espaces naturels Rhône Alpes, a expliqué aux 80 personnes présentes le fonctionnement et le rôle de ces zones utiles. « Les zones humides ont un rôle majeur sur le territoire d’un bassin versant. D’un point de vue hydraulique, elles sont de véritables éponges. Elles régulent les écoulements en période de crue. D’un point de vue écologique, se sont des trésors de biodiversité. En France, elles abritent 100 % des amphibiens, 50 % des oiseaux et 30 % des espèces végétales rares », explique la spécialiste.
A cause de l’activité humaine, deux-tiers des zones humides ont disparu en France depuis le début du 20ème siècle. Pour stopper cette hémorragie, le Département du Rhône a effectué leur inventaire. Celui-ci a été exposé par Nicolas Chaverot, Technicien entretien et protection des milieux aquatiques à la Direction de l’Aménagement Durable de la collectivité territorial. « Pour protéger les zones humides, il est indispensable de bien les connaître », affirme-t-il. Sur le territoire du bassin versant, le Département en a dénombré 232. Situé à Taluyers, le Marais de Morlin fait partie des 2 derniers marais du département du Rhône. Pour le protéger, il a été identifié à l’inventaire des ENS (Espaces Naturels Sensibles) du Département à travers l’inscription du site des landes de Montagny dont il fait partie.
Venue exposer cette démarche d’inventaire, la commune Saint-Maurice-sur-Dargoire est la première commune du bassin versant à avoir intégré les zones humides à son PLU (Plan Local d’Urbanisme). « Lors de violents épisodes pluvieux, des ruissellements provoquent de fortes érosions des terres, notamment à l’aval du bourg », souligne Max Ollagnier, délégué du SMAGGA pour la commune. « En préservant les zones humides, nous nous donnons les moyens de lutter contre ces phénomène naturels », poursuit Max Ollagnier.
Après ces trois interventions, élus et techniciens ont chaussé leur paire de bottes pour se rendre aux 2 visites prévues dans le cadre de cette conférence. Le premier groupe s’est ainsi rendu à Chassagny sur le site de la prairie de la Vaure alors que le second groupe prenait la direction du Marais de Morlin. Guidés par les deux agriculteurs en charge de l’entretien des prairies, les conférenciers ont pu découvrir le fonctionnement de ces deux havres de paix remarquables.